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TOURISME SOLIDAIRE AU NIGER

10 juillet 2006

DECOUVERTE DU NIGER

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Grand comme environ deux fois la France, le Niger est totalement enclavé dans l'Afrique de l'Ouest. Un seul grand fleuve, le Niger, le traverse dans sa partie occidentale. La plus grande partie du pays est désertique (nord du 15e parallèle). C'est la région saharienne qui possède le point culminant du pays, à 2 000 m d'altitude. C'est aussi la zone des grandes dunes et des étendues sablonneuses du Ténéré. Le sud du pays représente la partie sahélienne et un soupçon soudanaise (frontière du Bénin). Zone plate avec le fleuve Niger à l'Ouest et en période de grandes eaux, le lac Tchad à l'Est. C'est la région verte du pays.

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Il existe trois grandes saisons :
- la saison fraîche : d'octobre à février. Environ 30 °C. De décembre à février, c'est la bonne période pour voyager au Niger (trimestre le moins caniculaire).
- la saison chaude : de mars à mai. Températures moyennes dépassant les 40 °C. Tempêtes de sable en avril-mai.
- la saison des pluies : de juin à septembre. Chaleur humide, sans air, difficile à supporter

pour en savoir plus taper niger sur http://www.cg43.fr

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9 juillet 2006

VOYAGER AUTREMENT

Le tourisme « autrement » a le vent en poupe. Parce que nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir ne plus bronzer idiots. Et parce que nous aspirons à passer des vacances plus actives, plus enrichissantes et plus originales, qui nous permettent d’être hors des hordes, pour quelques jours ou pour quelques semaines. Le tourisme « autrement », c’est aussi la volonté d’occuper notre temps de loisirs de manière plus éthique, sans – trop – détruire la planète, tirer profit des inégalités Nord-Sud ou piétiner la culture de l’autre.

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VOYAGER AUTREMENT

Nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus vouloir bronzer idiots. Mais aussi à vouloir occuper notre temps de loisirs sans trop détruire la planète, tirer profit des inégalités Nord-Sud ou piétiner la culture de l’autre.
Cette aspiration à voyager autrement n’est pas simple à satisfaire. L’industrie touristique, intense en transports, en consommation d’eau et d’électricité, est souvent dévastatrice sur le plan environnemental. Elle l’est aussi trop souvent sur le plan social, en déstructurant les sociétés, comme l’illustre le problème de la prostitution. Ces tendances ne sont pas prêtes à s’inverser au moment où les voyageurs issus des pays émergents vont encore accroître les flux : la Chine devrait ainsi devenir non seulement l’une des principales destinations, mais aussi l’un des premiers pays « émetteurs » de touristes.
Que faire ? La réponse ne va pas de soi, car le développement du tourisme est aussi le fruit de l’émancipation du salariat dans les démocraties, le produit de la réduction du temps de travail et de l’élévation du niveau de vie. Regretter l’essor du tourisme de masse, c’est aussi céder à une nostalgie élitiste, alors même que 40 % des Français ne partent toujours pas en vacances.
Sur ces bases, l’objet de ce guide est de fournir des éléments de réflexion et de donner des informations pratiques pour voyager autrement. Pour cela, nous sommes partis à la découverte de tous ceux qui, en France et à l’étranger, tentent de construire un « autre » tourisme. Notamment au travers de l’écotourisme ou du tourisme solidaire. Nous avons aussi enquêté sur le mouvement en faveur d’un tourisme responsable, qui commence à toucher timidement les grands tour-opérateurs. Et fait le tour des labels qui fleurissent aujourd’hui dans cette activité, afin de faire la part du vrai et du faux.
Car nous ne sommes pas dupes. Marcher dans le sable du désert ou dormir à la belle étoile ne doit pas faire oublier le kérosène dépensé pour atteindre cette destination. Et ceux qui aspirent à un tourisme intelligent fondé sur une rencontre authentique ne
doivent pas céder aux deux illusions que l’ethnologie moderne avait cru déconstruire : la possibilité de découvrir l’autre sans partager durablement son existence, et le fait que cette découverte puisse se faire sans interférer avec la culture de l’autre. Or, le tourisme engendre nécessairement un choc et une confrontation, pour le meilleur et pour le pire. Ce guide peut aider chacun à répondre de manière individuelle à ces questions, sachant que la régulation du tourisme, à commencer par la prise en compte du coût écologique des transports, suppose des régulations collectives qu’il appartient aux pouvoirs publics de mettre en œuvre.

Philippe Frémeaux
et Naïri Nahapétian

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